Objectif 3 : Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge

Parmi les pays d’Asie du Sud-Est, le Vietnam abrite probablement l’un des répertoires les plus riches de biotopes tropicaux, à la fois en termes de plantes et de micro-organismes. Il compte plus de 12 000 espèces de plantes, dont près de 4 000 sont utilisées en médecine traditionnelle. Depuis des milliers d’années, les plantes médicinales sont utilisées dans les structures de soins du pays.

Au Vietnam, les maladies respiratoires chroniques sont généralement sous-estimées, sous-diagnostiquées et sous-traitées. Elles sont pourtant en croissance en raison des bouleversements démographiques, économiques et sociaux que connaît le pays. Leur prévalence dans la population générale est estimée à 10%.

Selon l’OMS, chaque année, plusieurs centaines de milliers de personnes sont affectées par les trématodoses d’origine alimentaire, entraînant des maladies hépatiques et pulmonaires graves pouvant conduire au décès. Ces personnes sont infestées en avalant les larves de parasites présentes dans le poisson, les crustacés ou les légumes, consommés crus.

L’infection par H. pylori est une infection bactérienne qui est l’origine la plus fréquente de l’inflammation de l’estomac sous diverses formes, la gastrite, l’ulcère gastroduodénal voire certains types de cancers de l’estomac. Transmise par voie oro-fécale et par voie oro-orale, cette infection s’attrape généralement durant l’enfance et persiste à l’âge adulte si elle n’est pas traitée.

Bien que le Sénégal soit classé parmi les pays à revenu intermédiaire de la classe inférieure, le taux de pauvreté y demeure important. Le pays reste classé parmi ceux à développement humain faible et les taux de mortalité infanto-juvénile et maternelle demeurent élevés.

Les objectifs de développement durable des Nations Unies reconnaissent l’importance des maladies chroniques non transmissibles et de la malnutrition. Les personnes affectées peuvent être confrontées à une combinaison de problèmes psychologiques, médicaux ou encore sociaux.

Faible nombre de médecins par habitant, manque d’investissements, personnel de santé vieillissant, disparités entre les secteurs public et privé… Les faiblesses du secteur de la santé au Maroc pointées dans un rapport du Ministère de la Santé et l’OMS en 2016 sont autant de signaux d’alerte pour les autorités et tous les acteurs du secteur.

Les effets toxiques des pesticides ne sont plus à démontrer. Ils représentent une menace pour l’environnement et pour la santé de l’homme. Selon l’ampleur de l’exposition, ils peuvent causer des malaises mais aussi dans les cas les plus graves, conduire au décès. Les agriculteurs sont bien entendu en première ligne. Les enfants, également.

L’accès aux médicaments est un défi majeur en Afrique sub-saharienne car il constitue un maillon important de santé publique mais aussi un enjeu économique, vu les coûts très importants liés à leur mise à disposition. Au Burkina Faso, 152 millions d’euros sont ainsi dépensés annuellement pour l’importation des produits de santé.

Au Burkina Faso, les maladies infectieuses représentent une des principales causes de décès. Suite à l’évolution des conditions socio-économiques, les mycoses opportunistes sont apparues de façon significative.

Le paludisme et les infections sexuellement transmises (IST) sont des problèmes de santé publique majeurs en Afrique. Ils sont associés au petit poids de naissance, à la prématurité, à la morbidité et à la mortalité néonatale et maternelle. Chez la femme enceinte, la prévention du paludisme et le traitement des IST se font actuellement par des canaux séparés.

La Bolivie affiche des taux de cancers du col de l’utérus parmi les plus élevés du monde. Dans la région de Cochabamba, l’une des plus pauvres du pays, près de 20% des femmes sont touchées par cette maladie. Tous âges confondus, il s’agit du cancer le plus fréquent.

Le Rwanda, ainsi que la plupart des pays subsahariens, souffre d’un nombre insuffisant de médecins spécialistes. Les autorités sanitaires du Rwanda ont pris conscience de la nécessité de moderniser la chirurgie.

Les remèdes traditionnels à base de plantes sont fréquemment utilisés pour se soigner au Rwanda. Pour limiter les risques liés à cette pratique parfois dangereuse, le projet vise à améliorer la qualité des phyto-médicaments et à établir des normes pour des plantes médicinales largement consommées.

Ce projet veut contribuer à la réduction des infections associées aux soins au Bénin, par la promotion de l’usage rationnel des antibiotiques et de pratiques d’hygiène hospitalière en chirurgie.

Ce projet vise à combler le déficit d’information sur la situation épidémiologique des maladies cardiovasculaires.

Détecter, évaluer et prévenir certains problèmes liés aux médicaments est l'objectif de ce projet de formation. Grâce à ce master en pharmaco-épidémiologie et pharmacovigilance, le personnel soignant bénéficie d'une meilleure formation.

Via une approche interdisciplinaire, impliquant les professionnels de la santé autant que les commutés locales, ce projet vise à lutter contre la drépanocytose.

Des formes graves de paludisme, sources élevées de morbidité et mortalité, constituent un problème de santé majeur dans les pays africains, dont le Rwanda. Via trois études, l’objectif de ce projet est d’améliorer la gestion des formes cliniques problématiques dans ce pays, en fonction de leurs relations avec l’environnement.

L'UMONS, l'ULB, l’ULiège, l’Université Joseph Ki-Zerbo et l'ONG ULB-Coopération mettent leurs expertises en commun pour éliminer l'arsenic de l'eau.

Chaque année, le paludisme affecte 216 millions de personnes dans le monde et cause la mort de 445 000 personnes. Ce projet soutient un programme de recherches pharmacologiques et épidémiologiques sur l’utilisation d’une armoise, Artemesia afra, dans la lutte contre cette maladie parasitaire.

L’évaluation est une étape incontournable si l’on s’inscrit dans une démarche de progrès et de transparence. Ce projet contribue au renforcement des capacités d’évaluation afin d’améliorer les politiques de santé au Burkina Faso.

Le Rwanda mise sur le développement du secteur de la biotechnologie. Pour ce faire, le pays a besoin de ressources humaines qualifiées. Ce projet y contribue par la création d’un Master en Biotechnologie à l’Université du Rwanda.

Pour gérer les handicaps physiques engendrés par l’augmentation des accidents de la route, le Vietnam a besoin d’un nombre croissant de kinésithérapeutes. A l’Université de Médecine et Pharmacie de Ho Chi Minh City, la création de ce master en kinésithérapie est une réponse aux besoins du monde médical vietnamien.

Fragilisant le cheptel bovin équatorien et, par conséquent, les revenus des éleveurs, les tiques font l’objet d’une vaste étude socio-éco-épidémiologique pour comprendre leur impact sur la santé animale, l’environnement et la santé publique.

Au Maroc, les maladies infectieuses représentent une des causes principales de la mortalité infantile et maternelle. Ce projet soutient la recherche dans ce secteur et participe à la création d’un pôle d’excellence régional pour améliorer la prise en charge thérapeutique du couple mère-enfant.

Axé sur la rapidité du diagnostic du choléra dans une région fréquemment touché par cette maladie, ce projet a pour ambition l’amélioration de l’efficacité de l’intervention des partenaires nationaux et internationaux impliqués dans la lutte contre le choléra en RDC.

Le Rwanda est vulnérable face aux effets des glissements de terrain et des inondations. Ces risques naturels résultent de la topographie du pays, du climat ainsi que de la pression démographique. Ce projet étudie les effets d’une telle utilisation des sols sur l’ampleur et la fréquence de ces catastrophes naturelles et formule des recommandations pour les atténuer.

Mettre en place un pôle de ressource nationale en matière de recherche et surveillance des traumatismes liés aux accidents de la route, étape importante d’une politique de prévention.

This project has identified the transversal need to improve capacity in laboratory support the implementation of molecular biology techniques that can be applied to current research in diagnosis, epidemiology and surveillance of parasitic diseases.

En RDC, la progression de la résistance aux antibiotiques pose un défi majeur en termes de santé publique. Une réponse concertée s’impose dans le monde médical et vétérinaire congolais. L’une d’elle est la création d’un Centre de référence à l’UNIKIN.

Répondre aux enjeux de la sécurité routière est un défi sociétal au Bénin. Cette synergie analyse l'impact des accidents de la route.

Réalisation d’une étude rétrospective multicentriste sur la prévalence et l’étiologie des malformations et des déformations des membres inférieurs chez l’enfant au Bénin

Cette synergie vise à vulgariser les résultats de l’étude "QualiSani" sur l'amélioration de la qualité des produits fumés.

Un meilleur traitement du cancer du col de l’utérus passe, entre autres, par la sensibilisation et des tests de dépistage.

Une équipe pluridisciplinaire du monde académique, de la coopération non gouvernementale et de la société civile soutient les enseignants du secondaire à promouvoir les droits sexuels.

Proposer une analyse de la protection sociale pour aboutir à un document de référence sur le système mutualiste.

Ce projet vise à formuler des recommandations sur le Système d’Information de Santé électronique au Cambodge.

Ce projet vise à renforcer les capacités des enseignants de l'ESK pour être en phase avec les exigences de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé.

Face à la mortalité liée à la Cryptococcose chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH), ce projet propose une stratégie de prévention primaire.

La drépanocytose, maladie héréditaire et sanguine, touche sévèrement 2 à 3 % des enfants congolais. Comment prévenir ce fléau ?

En RDC, environ 400 000 personnes exercent le métier de charbonnier. Ce projet va étudier les maladies respiratoires et cardiovasculaires auxquels ils sont exposés.

En RDC, la gériatrie n’est pas enseignée dans les facultés de médecine. En conséquence, ce projet de synergie va enseigner la gériatrie dans 32 hôpitaux partenaires congolais.

Ce projet vise la co-construction d'un certificat en sciences infirmières et obstétricales.

Qualité des soins: renforcer les capacités des infirmiers et sages-femmes au Sénégal

La chenille légionnaire ravage actuellement plusieurs cultures d’Afrique, et les agriculteurs n’ont d’autre choix que d’utiliser des insecticides de synthèse.

En RDC, la nécessaire prise en charge des traumas mentaux et physiques

Au Burkina Faso, la médecine traditionnelle assure les soins primaires de 80% de la population. Cependant, la sécurité du patient ayant recours aux remèdes traditionnels à base de plante n’est pas encore assurée.

La pauvreté touche environ 40% de la population béninoise et seul 8,4% de la population est couverte par une forme d’assurance-maladie. Ce projet va permettre de développer la couverture santé universelle et de la rendre accessible au plus grand nombre.

Les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) renferment des substances toxiques et représentent un risque pour l’environnement et les populations si leur gestion n’est pas maitrisée.

Au Burkina Faso et au Bénin, les tiques se font nombreuses dans les troupeaux de bétail et sont responsables de transmission de maladies.

Au Burundi, les patient·es en soins psychiatriques ne bénéficient pas encore d’un programme de réhabilitation à la vie communautaire

Le projet CAMBOFISH contribue à améliorer l'accès aux connaissances et à la qualité de la recherche universitaire.

La médecine traditionnelle malgache, disponible et abordable financièrement, peut renforcer la médecine moderne.

Vers une pratique plus performante de la chirurgie grâce à un enseignement de qualité en anatomie à UNILU

Dans la région de Kisangani, la baisse de la qualité des prestations de soins de santé affecte sévèrement de la population. Le projet s’attaque aux défis liés à la qualité des médicaments et aux comportements inappropriés de la population dans leur consommation.

OHARIS est un programme de formation qui a pour ambition de former des professionnels capables d'évaluer et de gérer les risques liés aux maladies infectieuses émergentes.

A long terme, il sera question d’implanter un Centre de référence qui sera consacré à la recherche et à l’expertise psychologique sur les questions de santé mentale dans le Haut Katanga, mais aussi de rendre les soins en santé mentale plus accessibles à la population congolaise.

L’objectif de ce projet est de développer l’organisation du CAPSIO, le certificat pédagogique en soins infirmiers et obstétricaux, pour les formateurs et formatrices des écoles d’infirmier·es et sages-femmes au Sénégal.

L’objectif de ce projet vise à terme de réduire le taux d’incidence de l’infection au VIH/sida au sein de la population congolaise en optimisant la prévention au VIH/sida.