Les céréales, les légumineuses et les tubercules sont les principales cultures vivrières au Burundi. Elles occupent 90% des terres cultivées et sont pratiquées, de façon traditionnelle et très peu mécanisée, par 90 % de la population. Leurs rendements sont très faibles et ne parviennent pas à couvrir les besoins nutritionnels et financiers d’une population en perpétuelle croissance.
Ce projet entend contrecarrer cette tendance en concevant et expérimentant un produit biologique éco-compatible et non toxique capable d’influencer le rendement. Celui-ci sera élaboré à partir de deux types de microorganismes qui agiront en tant qu’agents de biocontrôle des maladies (protection) et en tant que fertilisants. En diminuant ainsi l’usage d’intrants chimiques, le projet contribuera à une meilleure sécurité alimentaire et économique pour le pays et particulièrement sa population rurale.
Pour garantir son utilisation par les familles rurales, un volet de recherches facilitera une réflexion socio-anthropologique tandis qu’une étude de marché étudiera la capacité de production de ce produit au Burundi ainsi que les circuits de distribution les plus opportuns pour ce produit biologique d’origine microbienne.
- Réalisation de starters à partir de souches de bactéries ou champignons mycorhiziens ;
- Mise au point et test du produit microbien conditionné à partir de starters ;
- Analyse des pratiques des agriculteurs et des acteurs d’appuis dans les trois zones d’intervention ;
- Mise au point de dispositifs participatifs pour impliquer les paysans dans l’essai, la mise en œuvre et l’adoption du produit ;
- Mise en place d’un dispositif de production et de diffusion du produit ;
- Soutien à la réalisation de 3 thèses de doctorat.
Les 3 recherches liées à ce projet interdisciplinaire s’articuleront autour des domaines de la microbiologie, de l’agronomie et de la socio-anthropologie.