Des nanoparticules vertes contre les insectes nuisibles en RDC : une alternative à la lutte chimique

Développement de bio-insecticides larvicides et répulsifs à base de nanoparticules métalliques obtenues par synthèse verte et circulaire à partir de plantes de la République démocratique du Congo (NanoSECT)
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En République démocratique du Congo, la lutte contre les moustiques anophèles, vecteurs du paludisme, et contre les chenilles légionnaires d’automne, dévastatrices des cultures de maïs, est un enjeu de santé publique et de sécurité alimentaire. 

Pour relever ce double défi, le projet vise à développer des alternatives durables à la lutte chimique contre ces deux insectes. Pour cela, il va s’appuyer sur la phytonanotechnologie verte, qui permet de produire des nanoparticules insecticides à partir de plantes, via des procédés respectueux de la santé humaine, de l’environnement et économiquement accessibles. 

Le projet entend également évaluer l’efficacité et l’innocuité de ces nanoparticules dans le cadre d’une démarche scientifique rigoureuse et interdisciplinaire. En parallèle, il mettra en place un dispositif de formation et de sensibilisation à destination des jeunes chercheurs, des productrices et producteurs locaux et des communautés directement concernées. 

Enfin, il contribuera à ouvrir l’accès aux connaissances produites à travers des publications scientifiques et le partage de données, dans une logique de transparence et de collaboration.

Pour Ana Beloqui Garcia et Patrick Menvanga Bondo, "à la fin de la mise en œuvre du projet NanoSECT, l’impact attendu est que les acteurs congolais de lutte antivectorielle et phytosanitaire (contre les moustiques anophèles et les chenilles légionnaires d’automne) aient à leur disposition des connaissances et des technologies basées sur les nano-bioinsecticides larvicides et répulsifs contenant des nanoparticules métalliques obtenues par synthèse verte et circulaire en recourant à des plantes de la République démocratique du Congo."

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