Ce projet s’inscrit dans un contexte mondial marqué par la crise sanitaire liée à la Covid-19 et l’intérêt scientifique croissant pour les questions relatives aux liens entre la biodiversité et la dynamique des zoonoses, ainsi que les facteurs de risques zoonotiques et d’exposition des humains. Le projet présente dès lors une utilité sociétale évidente.
Ancré dans une approche One Health, le projet BiSHaK vise l’amélioration de la santé des humains, des animaux et des écosystèmes dans la province du Haut-Katanga par le renforcement des capacités locales de surveillance et de prévention des risques sanitaires liés aux contacts entre les humains et les animaux sauvages.
Les connaissances sur les risques zoonotiques faisant défaut dans cette région de la RDC, le projet propose d’opérer à une échelle locale, dans le parc national de Kundelungu et sa périphérie, pour mutualiser des données scientifiques interdisciplinaires en écologie, épidémiologie et sociologie.
Pour les deux coordinateurs du projet, Simon Lhoest et Paul Kazaba Kaseya, "le projet BiSHaK vise l’amélioration de la santé des humains, des animaux et des écosystèmes dans la province du Haut-Katanga par le renforcement des capacités locales de surveillance et prévention des risques sanitaires liés aux contacts entre les humains et les animaux sauvages. Les connaissances et recommandations du projet seront mobilisées par la création pérenne d’un centre de compétences au sein de l’Université de Lubumbashi."
- Cartographie de l’occupation du sol pour caractériser l’état de santé des écosystèmes et identifier les zones à haut risque de contact ;
- Enquête sociologique pour identifier les pratiques à risque liées aux interfaces de contact entre humains et animaux sauvages ;
- Analyse des risques d’exposition et de transmission spécifiques à divers pathogènes et groupes humains en fonction de leurs pratiques ;
- Développement un système de surveillance pour la prévention des risques zoonotiques ;
- Réalisation de 3 thèses de doctorat.