Au Niger, la sécurité alimentaire passe peut-être par de nouvelles variétés de niébé.

Mise en place d’un nouveau réseau de recherche belgo-nigérien pour le développement d’une expertise spécifique en amélioration variétale visant la tolérance à la sécheresse chez le niébé
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Le niébé est, après le mil, la plante alimentaire la plus cultivée au Niger. Cependant, dans le contexte du changement climatique, la production du niébé est affectée non seulement par la pression parasitaire et la pauvreté des sols, mais surtout par la sécheresse. 

L’Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a sélectionné un total de 16 variétés de niébé mais il y a peu de données quantitatives et qualitatives concernant la tolérance de ces variétés aux différents stress abiotiques, notamment à la sécheresse. 

La performance des variétés de niébé communément utilisées peut être améliorée par le développement de méthodes d’amélioration variétale ciblée basée sur des marqueurs moléculaires permettant une meilleure compréhension des mécanismes de tolérance à la sécheresse chez cette légumineuse.

 

Principales activités

 

  • Culture des variétés locales de niébé sous conditions de stress hydrique contrôlées  
  • Sélection de gènes candidats et validation d’amorces pour des études d’expression en condition de stress hydrique  
  • Caractérisation moléculaire des lignées de niébé  

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