Récemment arrivée d’Amérique, la chenille légionnaire ravage actuellement plusieurs cultures d’Afrique, et les agriculteurs n’ont d’autre choix que d’utiliser des insecticides de synthèse.
Les cultures de riz et de maïs sont les principales cibles de cet insecte, et des dizaines d’espèces végétales pourraient également être touchées. Très peu de contrôles biologiques sont mis en œuvre à cause du coût que cela impliquerait et par manque d’outils disponibles.
Ce projet va permettre réduire les dégâts occasionnés par la chenille légionnaire tout en s’inscrivant dans l’objectif global du développement et de la sécurité alimentaire grâce à des modèles agricoles performants qui se basent sur l’utilisation de biopesticides. Le développement du contrôle biologique permet une meilleure protection de l’environnement et une gestion durable des ressources naturelles.
44 pays africains et au moins 15 pays d’Asie ont été envahis par la chenille légionnaire.
Les dégâts induisent des pertes de rendement jusque 75%, impactant la sécurité alimentaire et économique des producteurs agricoles. La réalisation de ce projet profiterait donc aux agriculteurs burkinabés, mais également à tous ceux qui voient leurs cultures ravagées en Afrique et en Asie.
- Identifications entomologiques et caractérisation moléculaire des populations de chenilles ;
- Caractérisation des micro-organismes éliminant le ravageur et tests de toxicité ;
- Production de biopesticides aux fins de recherche ;
- Études d’efficacité avec essais en champ et études d’innocuité ;
- Mise en place, test et optimisation d’une unité pilote dans un pays ;
- Expansion de production au Sénégal et production de supports de diffusion.