Depuis 2019, le Vietnam œuvre à moderniser son système de formation en physiothérapie pour améliorer la qualité des soins en réadaptation. Ce projet s’inscrit dans cette dynamique de renforcement de l’enseignement.
Après l’alignement des programmes de bachelier sur les standards internationaux et la création d’un master en physiothérapie à l’Université de Médecine et de Pharmacie de Hô Chi Minh Ville (UMP), l'ambition est désormais de structurer la recherche dans le domaine de la réadaptation.
L’objectif du projet est donc de créer un laboratoire dédié à l’évaluation fonctionnelle des patientes et patients en situation de handicap, à l’analyse de l’efficacité des traitements de kinésithérapie, et à l’exploration de nouvelles approches thérapeutiques adaptées au contexte vietnamien.
Deux axes de recherche prioritaires sont ciblés : les troubles neuro-locomoteurs et les maladies cardio-respiratoires.
Le projet prévoit également le soutien à deux thèses de doctorat, afin de renforcer les compétences locales sur des sujets clés comme la douleur fémoro-patellaire et le dépistage précoce de la dysphagie.
Pour William Poncin et Van Tan Lé, "l'objectif est d'améliorer le processus de réadaptation par le renforcement des capacités académiques. Un premier projet nous avait permis de créer un programme de Master en Kinésithérapie au sein de l’Université de Médecine et Pharmacie à Ho Chi Minh Ville. Ce second projet vise à créer un centre de recherche pour l'évaluation fonctionnelle des patients en situation de handicap afin de stimuler la recherche en réadaptation. Un tel laboratoire jettera les bases de la création d'une école doctorale et permettra aux étudiants de master de réaliser une thèse de doctorat au Vietnam sans plus devoir s’expatrier."
