Au Burkina Faso, les maladies infectieuses représentent une des principales causes de décès.
Suite à l’évolution des conditions socio-économiques, les mycoses opportunistes sont apparues de façon significative. En effet, l’allongement de la durée de vie, l’apparition de pathologies chroniques (hypertension artérielle, diabète, insuffisance rénale, cancers, etc…) ou associées à une immunosuppression (VIH, chimiothérapie, immunosuppresseurs, transplantations d’organes, etc…) ont entrainé l’apparition de mycoses invasives dont les conséquences peuvent être dramatiques en termes de morbidité et de mortalité.
L’actuel système de santé burkinabè souffre d’une pénurie en ressources humaines et le manque de personnel qualifié entraine un sous-diagnostic et une mauvaise prise en charge de ces nombreuses maladies infectieuses. Leur traitement se fait toujours de manière empirique entraînant une morbidité plus élevée et des dépenses plus importantes liées à leur prise en charge. L’objectif de ce projet consiste donc à améliorer la prise en charge des infections fongiques via une formation destinée aux médecins cliniciens et aux microbiologistes (pharmaciens ou médecins).
- Formation de deux nouveaux docteurs et recyclage de 4 enseignants confirmés;
- Installation d’une plateforme multidisciplinaire permettant la réalisation de stages en laboratoires et unités cliniques;
- Création d’une souchothèque pour les travaux pratiques et la recherche en appui à l’enseignement;
- Déploiement d’un système de surveillance épidémiologique pour le contrôle et la prévention des mycoses;
- Soutien à la réalisation de deux thèses de doctorat.
- Exploration de l’impact de l’utilisation des pesticides en milieu agricole sur la sélection des souches résistantes d’Aspergillus fumigatus aux antifongiques azolés au Burkina Faso - Par Wendkièta Isidore Yerbanga - ULB;
- Evaluation d’impact du projet de renforcement de capacité en mycologie sur la prise en charge des infections fongiques chez les populations à risques au Centre Hospitalier Universitaire Souro Sanou de Bobo Dioulasso - Par Jean Bernard Gbangou - ULB.