Optimalisation de la pharmacopée traditionnelle

Optimalisation de la pharmacopée traditionnelle au Rwanda
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Les remèdes traditionnels à base de plantes sont fréquemment utilisés pour se soigner au Rwanda. Pour limiter les risques liés à cette pratique parfois dangereuse, le projet vise à améliorer la qualité des phyto-médicaments et à établir des normes pour des plantes médicinales largement consommées.

Le laboratoire du Centre de Biotechnologie créé et soutenu par l’AI sert de cadre expérimental pour étudier les effets pharmacologiques et toxicologiques des plantes d’intérêt. Le projet soutient également trois recherches doctorales, l’une sur l’amélioration de la production des phytomédicaments et leur contrôle, la deuxième sur l’étude phytochimique et pharmacologique des plantes médicinales et la troisième (en socio-anthropologie de la santé) sur la question de la médecine traditionnelle au Rwanda. A ce sujet, le projet prévoit la sensibilisation et la formation des tradipraticiens aux notions de qualité et de sécurité des préparations qu’ils fournissent à leurs patients.

Principales activités
  • Soutien à la formation de trois doctorants 
  • Soutien à la réalisation et à la diffusion des résultats des recherches locales sur les médicaments traditionnels
  • Financement de laboratoires de production et d’analyse 
  • Formation du personnel technique et scientifique NIRDA et UR
  • Validation des procédures de fabrication et d’analyse 
  • Mise en place d’un système qualité 
  • Vulgarisation des infos sur les plantes médicinalesauprès des tradipraticiens 
  • Formations adaptées aux tradipraticiens 
Thèses de doctorat
  • Phytochemical, pharmacological and toxicological studies of medicinal plants used to treat Asthma in Rwanda - Par Jean-Claude Tomani
  • Standardization of production process and quality control for selected phytomedicines produced in Rwanda - Par Védaste Kagisha
  • Traditionnal medecine in Rwanda, challenges and trends : a socio-anthropological study ou Huye traditional health practitionals - Par Jean-Paul Habineza

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