Le Copperbelt est une riche région minière du sud-est de l’Afrique centrale. Elle joue un rôle majeur dans l’économie et la politique de cette région d’Afrique depuis plusieurs siècles.
Lieu de production de cuivre dès le 5e siècle, le contrôle des ressources de cette zone a été un enjeu économique important pour les entités politiques régionales aux 18e et 19e siècles. Bunkeya, sa capitale, fut un carrefour politique et commercial majeur jusqu’à l’aube de la colonisation belge. Mais en tant que principale région minière du pays, les sites culturels de la région ont subi des destructions importantes, malgré que la protection du patrimoine a été réintroduite dans la révision du code minier en 2018.
Bunkeya et ses environs offrent donc un cadre de choix pour tester différentes méthodes de travail et de recherche. L’archéologie préventive, outil dont l’efficacité a été reconnue dans de nombreux pays pour enregistrer le patrimoine menacé par des grands travaux, reste ainsi toujours négligée. Les quelques études d’impact dans la zone se sont confrontées au manque de volonté de la part des compagnies minières et à l’absence de régulation de la part de l’Etat. Avec Bunkeya plurielle, le projet s’attaque à ces différents enjeux historiques, archéologiques et patrimoniaux.
Le projet a trois objectifs :
1. Approfondir l’histoire du Copperbelt en mêlant sources archéologiques, sources documentaires et orales, étude du patrimoine matériel et immatériel en associant des artistes déjà actifs dans la zone et les communautés locales à travers des programmes de Citizen Science
2. Renforcer la formation de terrain en histoire, patrimoine et archéologie à l’UNILU
3. Initier une mise en réseau entre communautés locales et acteurs institutionnels impliqués dans préservation du patrimoine
Le projet impliquera l’UNILU, l’ULB et l’Africa Museum.
- Étude archéologique et historique de Bunkeya;
- Formation archéologique théorique et pratique des étudiant.e.s;
- Mise en réseau et protection du patrimoine;