Bien que le Bénin soit considéré comme un exemple en Afrique sur le plan démocratique, de nombreux défis restent à relever sur le plan économique, politique et social. Un regain économique est constaté depuis 2012 mais les avancées sur le plan de la réduction de la pauvreté ne permettent pas au pays de sortir de la liste des pays les moins avancés (PMA).
Pour surmonter ces difficultés, le gouvernement béninois considère désormais que le renforcement de son capital humain est un pilier essentiel de la stratégie de développement. Ainsi, il entend poursuivre son soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche pour former des cadres de haut niveau capables d’impulser le développement du pays.
L’Université d’Abomey Calavi (UAC), en tant qu’institution académique historique et de référence, est un acteur majeur de cette stratégie. Mais d’autres structures (l’Université de Parakou et l’Institut régional de santé publique) y contribuent également, témoignant de la volonté générale de participer au renforcement du secteur universitaire soumis, entre autre, à un double défi : faire face à la forte pression démographique et assurer une mutation structurelle. Ces préoccupations sont aussi celles qui animent la coopération académique avec l’ARES qui, dans le cadre du programme 2017-2021, accordera une attention particulière à la professionnalisation du 1er cycle universitaire visant à favoriser l’insertion des étudiants sur le marché de l’emploi et au renforcement de la qualité de l’enseignement pour répondre aux besoins de la société béninoise.
L’Université d’Abomey Calavi est un partenaire historique des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Depuis 1997, un partenariat institutionnel renforce cette institution de référence au Bénin et dans la sous-région. D’autres partenaires académiques sont aussi impliqués par le biais de la recherche et de la formation, l’Université de Parakou et l'Institut Régional de Santé Publique.