Depuis une quarantaine d’années, la baisse régulière de la pluviométrie entraîne de longues périodes de sécheresse au Burkina Faso.
En réaction, le pays a mené une politique visant l’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable pour ses populations. Entre 1999 et 2004 par exemple, un programme d’approvisionnement en eau de consommation a été mis en œuvre au profit des populations de la région Nord du Burkina Faso à travers la réalisation de forages. Les analyses ont toutefois révélé une teneur excessive en arsenic.
Trois laboratoires de l’ULB, l’ULiège et l’UMONS et deux laboratoires de l’Université Joseph Ki-Zerbo ont mené une étude pour identifier une méthode destinée à éliminer cet arsenic de l’eau.
Suite à ces recherches et dans le cadre d’une synergie associant plusieurs laboratoires universitaires et l’ONG ULB Coopération, il a été décidé de réhabiliter les forages condamnés par l’installation d’un système d’élimination de l’arsenic des eaux contaminées et la mise à disposition d’unités individuelles de traitement.