Journée mondiale de l’environnement – La lutte contre la pollution plastique est engagée à Madagascar.

Ce 5 juin 2023 est la Journée mondiale de l’environnement. Créée par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et organisée chaque année depuis 1973, la Journée mondiale de l'environnement est la plus grande plateforme mondiale de sensibilisation du public à l'environnement et est célébrée par des millions de personnes à travers le monde. Cette année, pour son cinquantième anniversaire, la journée est dédiée à la lutte contre la pollution plastique.

La préservation de l’environnement et des ressources naturelles pour les générations futures occupe, dans l’agenda international, une place de premier ordre. Dans ce contexte, le rôle que la recherche scientifique, l’innovation, le renforcement des capacités, la diffusion du savoir ou encore la coopération académique peuvent jouer est indiscutable.

L’ARES, par le biais des universités, des hautes écoles et des écoles supérieures des arts,  a pour ambition d’être un acteur dynamique dans le secteur de l’environnement. Cela se vérifie dans ses engagements et dans ses actions de coopération, en Belgique et dans les pays partenaires.

L’enseignement et la formation  sont les pierres angulaires d’une politique environnementale adaptée et d’une transition graduelle vers une économie verte et durable.

Depuis 2017, ce sont plus de 60 projets de formation et de recherches (à découvrir ici) qui ont été mis en œuvres et qui mobilisent les enseignant·e·s, les chercheur·e·s et les étudiant·e·s belges et ceux de nos pays partenaires dans le domaine de l’environnement.

La lutte contre la pollution plastique est particulièrement engagée à Madagascar, qui, avec ses 5 000 kilomètres de côtes, est une victime directe de la pollution plastique des océans.

L’Université de Mons, l’Université de Tuléar et son Institut Halieutique et des Sciences Marines y développe une algue marine comme matière première pour la production d’un bioplastique. 

La Spinosum est une algue aquacultivable résistante et de croissance rapide (Photo: IHSM)
La Spinosum est une algue aquacultivable résistante et de croissance rapide (Photo: IHSM)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette initiative coordonnée par Igor Eechaut (UMONS) et Gildas Todinanahary (IHSM) s’intéresse en effet à la Spinosum, une algue aquacultivable résistante et de croissance rapide.

L’objectif du projet Bioplastiques et algoculture villageoise à Madagascar est d’évaluer et de tester, à l’échelle d’une unité-pilote sur Madagascar, le potentiel économique, social et environnemental de cette algue, pour la confection de bioplastiques, c’est-à-dire des sacs et des films de paillage biodégradables.

Dans cette optique, le projet contribue à renforcer les compétences malgaches pour soutenir la mise en fonction d’une nouvelle unité de recherche et développement, spécialisée dans la production de bioplastiques dégradables.

A terme, ce projet doit également permettre à la population côtière de diversifier les sources de revenus. En effet, pour les villageoises et villageois riverains du littoral, l’aquaculture est en passe de devenir l’une des activités économiques les plus importantes, avec la production de la Cottonii, dont la carraghénane est extraite pour fabriquer des liants alimentaires et des cosmétiques.

La production de la Cottonii, dont la carraghénane est extraite, permet de fabriquer des liants alimentaires et des cosmétiques.
La production de la Cottonii, dont la carraghénane est extraite, permet de fabriquer des liants alimentaires et des cosmétiques (Photo: IHSM) 

 

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