Le fruit du dragon - Pourquoi en faire du biogaz et du bioplastique ?

Innovation dans le contrôle des maladies combiné à la gestion et valorisation des déchets de la culture du fruit du dragon
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Avec une chaire douce au goût proche du kiwi et son enveloppe rosée-rouge, le fruit du dragon est de plus en plus apprécié dans le monde entier. Appelé pitaya (ou thanh long  au Vietnam), ce fruit, issu de différentes espèces de cactus, est en pleine expansion au Vietnam, dans les provinces du Sud notamment.

Une maladie pourrait bien entraver la production de ce fruit qui représente à lui seul près de 50% de la valeur d’exportation de fruits au Vietnam. Elle décime les arbres et impacte la qualité des fruits.

La lutte contre cette maladie est la priorité de ce projet. Il tentera de démontrer la pertinence d’un système de lutte contre la propagation de cette maladie, par actions préventives, en favorisant le ramassage et la valorisation des résidus de culture qui sont probablement un des vecteurs de propagation identifiés.

Au-delà de l’exportation du fruit, les options de valorisation identifiées sont, d’une part, la production de biogaz et, d’autre part, la production de bioplastiques.

Principales activités
  • Identification et analyse des agents pathogènes causant la pourriture des tiges et les taches brunes ;
  • Élaboration d’une stratégie de contrôle de la pourriture des tiges et des taches brunes des fruits ;
  • Développement d’un processus de valorisation des résidus de culture ;
  • Identification des perspectives concrètes de valorisation socioéconomique du fruit du dragon ;
  • Analyse coût-bénéfice de la production d'énergie (biogaz) et de bioplastiques à partir des résidus de culture du fruit du dragon ;
  • Soutien à la réalisation de trois thèses de doctorat.

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