La Rentrée Climat a été organisée sur les campus de la HEG et de l'IHECS le vendredi 22 octobre. Elle s’est appuyée sur un outil spécifique : la Fresque du Climat.
Une centaine d’étudiants ont participé à la Rentrée Climat, qui offre l’occasion aux établissements de l'enseignement supérieur de former aux enjeux climatiques. Pour ce faire, ils ont eu la chance de prendre part à la Fresque du Climat, un atelier ludique de vulgarisation scientifique qui permet de comprendre le fonctionnement du changement climatique.
Il s’agit d’un jeu de 42 cartes basé sur les données du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Le but est simple : il faut déposer les cartes sur une table et les relier entre elles pour former une fresque qui présentent les causes et conséquences du dérèglement climatique.
Des animateurs de la HEG
L’atelier a été encadré par des employés venant de tous les départements de la HEG qui ont suivi une formation pour devenir animateurs. Ils ont clarifié certains points et assuré une bonne communication entre les étudiants. Ils ont notamment expliqué pourquoi la fonte de la banquise n’est pas liée à la montée des eaux.
Pendant une heure et demie, les participants ont découvert les données sur les différentes cartes et ont reconstruit les liens de causalités. Ils ont pu ensuite laisser libre cours à leur créativité en traçant des liens et illustrant la fresque. L’activité s’est terminée avec une discussion sur des pistes d’action concrètes possibles.
Un rapport alarmant
L’association la Fresque du Climat a été créée en 2018 par le français Cédric Ringenbach dans le but de sensibiliser un maximum de personnes au réchauffement climatique à travers le monde. Selon le dernier rapport publié en août dernier, les changements observés dans le climat sont sans précédent depuis des milliers d’années. Certains de ces changements déjà enclenchés sont irréversibles sur des centaines, voire des milliers d'années
Cette initiative, venant de l'IHECS et plus particulièrement d'Adrien Jahier, a été possible grâce au financement octroyé par l'ARES et au soutien des autorités de la Haute École Galilée.