L’accaparement des ressources naturelles fragilisent financièrement et socialement les jeunes, les femmes et les populations autochtones.

Acteurs 'periphérisés' et luttes d’accès aux ressources naturelles en RDC : Vulnérabilités et résiliences
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Au cours des trois dernières décennies, la RDC a été touchée par plusieurs crises qui ont affecté les conditions de vie des populations, en particulier celles des milieux ruraux. L’instabilité politique, l’insécurité et les violences armées ont contribué à la précarisation d’une population déjà considérée comme l’une des plus pauvres du monde.

Si des facteurs internes (gouvernance, compétitions politiques, conflits, etc.) sont au cœur de cette situation, des facteurs externes ont contribué à l’aggraver. Ainsi, la place de l’accaparement des ressources naturelles s’est révélée déterminante dans l’accentuation de la pauvreté des paysans, des violences (y compris armées) et la consolidation d’une crise foncière permanente au sud Kivu.

Dès lors, la lutte contre l’accaparement de ces ressources doit de plus en plus cibler des acteurs marginaux ou périphérisés - les jeunes, femmes, peuples autochtones et pêcheurs - dans les débats et les actions sur l’accès aux ressources naturelles.

Ce projet veut renforcer les connaissances sur la situation de ces acteurs et de leurs luttes afin qu’ils puissent être soutenus par divers acteurs importants dans les secteurs des ressources naturelles.

En savoir + 

Visionner ici la vidéo de présentation d'An Ansoms. 

Principales activités
  • Le renforcement des capacités de recherche et d’accompagnement pédagogique des universités, centres de recherche et partenaires de la société civile impliqués dans ce projet ;
  • La recherche-action interdisciplinaire permettant l’analyse et la formulation de propositions de solutions aux problèmes discriminatoires des populations périphérisées ;
  • La diffusion des résultats à travers des dispositifs de formation, d’information.

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