Au Niger, l’élevage des volailles est dominé par l’aviculture familiale qui représente 96%, toutes espèces locales confondues, contre 3% pour l’élevage moderne (FAO, 2011).
L’aviculture villageoise contribue pour une grande part à l’amélioration de la sécurité nutritionnelle des populations rurales, en permettant un accès facile aux protéines animales et à moindre coût. En effet, l’aviculture familiale est la principale source de protéines pour les ménages ruraux.
Cependant, le fléau majeur de la production de volailles rurales dans la plupart des pays en voie de développement est la maladie de Newcastle (MN). Cette maladie virale est également dénommée pseudo-peste aviaire et est hautement contagieuse et dévaste la volaille. Dans ces pays, des souches du virus de la MN se propagent et sont capables de provoquer 100% de mortalité dans les bandes de volailles non protégées
Mise en œuvre dans la région de Tillabéry, avec l’appui de VSF-Belgique et de l’INRAN notamment, cette synergie a pour objectif de contribuer, par la formation et la recherche, à renforcer l’autonomie des femmes rurales par le développement de l'aviculture villageoise.