Chaque année, le paludisme affecte 216 millions de personnes dans le monde et cause la mort de 445 000 personnes. Le Cameroun est l’un des pays les plus concerné par cette maladie, responsable de 10 % des décès chez les enfants de moins de 5 ans.
C’est dans ce contexte que le projet va cibler et tenter de « vider » les réservoirs humains de l’agent causal de la malaria, le Plasmodium, en vue de son éradication dans deux régions du Cameroun distinctes géographiquement.
En cela, il vise à contribuer à atteindre deux des indicateurs 2020 fixés dans le cadre de la Stratégie mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030 de l’OMS : la réduction d’au moins 40 % de la mortalité et de la morbidité dues au paludisme.
En marge des tests cliniques et des recherches pharmacologiques et épidémiologiques sur les effets d’Artemesia afra, le projet prévoit également la réalisation d’études socioanthropologiques.
- Réalisation d’études sur les mécanismes moléculaires prophylactiques et thérapeutiques d’Artemesia afra ;
- Réalisation d’études sur les pratiques socioculturelles des communautés rurales concernant l’usage de la médecine traditionnelle ;
- Formation et information des communautés rurales sur la culture d’Artemesia afra ;
- Réalisation de tests cliniques à grande échelle pour identifier les potentialités d’Artemisia afra dans le traitement et la prévention du paludisme ;
- Réalisation de tests cliniques pour déterminer le potentiel chimiothérapeutique et chimioprotecteur d’Artemisia afra ;
- Conception de guides sur la production et l’usage des formulations galéniques de l’Artemesia Afra ;
- Soutien au financement de 4 thèses de doctorat.