Au Vietnam, les autorités ont favorisé l’émergence de systèmes agroalimentaires dits « modernes ». Les supermarchés y jouent un rôle central, mais leurs exigences strictes posent problème.
Les agriculteurs peinent à respecter les normes et les consommateurs les plus pauvres ne peuvent pas se permettre d’acheter des aliments aussi coûteux. Par conséquent, une grande partie des légumes est encore achetée sur des marchés informels, ce qui rend la traçabilité des produits extrêmement compliquée. Les pouvoirs publics sont dès lors incapables de garantir le contrôle de la qualité des aliments.
La présente synergie a pour objectif d'améliorer la qualité des légumes en tenant compte de l’ensemble des acteurs du secteur. Plus précisément, le projet consiste à évaluer les exigences des commerçants, mais aussi comprendre le contexte dans lequel les agriculteurs évoluent. Les résultats de la recherche devraient contribuer au développement local.