Malgré la croissance économique, le niveau d’extrême pauvreté reste élevé en Bolivie. Le modèle actuel de développement s’avère difficilement durable car fondé sur l’exploitation de ressources naturelles non renouvelables. Par ailleurs, son impact social et environnement est conséquent sans négliger sa délicate dépendance à la conjoncture économique internationale.
L’amélioration de l’efficacité des processus de production, notamment en agriculture, la diversification des processus de transformation et la rétention dans le pays de la majeure partie des valeurs générées, sont des conditions préalables pour améliorer les besoins fondamentaux de la population.
La science, la technologie et l’innovation figurent parmi les priorités de l’État qui les considèrent comme un instrument essentiel du développement économique et social du pays. Pourtant, la communauté scientifique bolivienne est très restreinte. La majeure partie des activités de recherche reste concentrée dans les universités publiques au sein desquelles les capacités de recherche sont faibles.
C’est pourquoi l'UMSS à Cochabamba, la deuxième plus importante université bolivienne en termes de population estudiantine, développe un programme de coopération avec l’ARES et les établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’objectif est de former des ressources humaines aptes à développer une recherche de qualité sur les thèmes prioritaires définis par le gouvernement bolivien puis à former de nouveaux chercheurs. Parallèlement, des collaborations ponctuelles sont menées avec l’Universidad Mayor de San Andrés (UMSA) à La Paz.