Ce projet se concentre sur le développement des maricultures artisanales à Madagascar, une pratique où les communautés côtières produisent des organismes marins dans la zone des marées, en bord de côtes.
Au fil des deux dernières décennies, les partenaires de ce projet ont réussi à mettre en place avec succès quatre types de maricultures : l'holothuriculture, l'algoculture, la coralliculture et la spiruliculture.
Ces maricultures sont mises en œuvre selon le modèle du farming villageois où la rémunération est basée sur la production. Ce projet vise la création d’une formation destinée à des étudiant·e·s en Master/Ingénierie de divers pays, afin de leur enseigner le modèle du farming villageois et les compétences nécessaires pour développer ces maricultures dans d'autres pays.
Cette formation se déroulera à Tuléar, dans le sud-ouest de Madagascar, et permettra à 10 boursiers et boursières de pays partenaires d'obtenir une triple certification de l'Université de Tuléar, de l'Université de Mons et de l'Université de Liège.
Elle couvrira les sciences des maricultures et du farming villageois, avec un renforcement de l'équipe académique dans le domaine de la sociologie.
IMPACT
«Familiers des maricultures, les partenaires du projet, collaborant ensemble depuis 20 ans, vont partager leur expertise et leurs connaissances d’un modèle de production inédit, le farming villageois. Ce modèle rémunère les villageois selon leur production. A travers un nouveau programme de formation, ce projet vise à étendre le modèle de réussite des maricultures artisanales de Madagascar à d'autres régions du monde.»
Igor Eeckhaut (UMONS) et Thierry Lavitra (Université de Toliara)
- Création et formation des équipes, et de la gouvernance du projet ;
- Recrutement et gestion administrative des étudiant·e·s ;
- Création des modules d’enseignement et de formation ;
- Mise en place d’un dispositif de suivi-évaluation.