Le 2 juillet 2025, la Commission des relations internationales et la Commission de la coopération internationale ont organisé la deuxième édition de la rencontre « espace de dialogue » dédiée à l'accueil des mobilités entrantes.
Cet espace de dialogue est avant tout dédié aux équipes des cellules de coopération et des services des relations internationales des institutions, chargées d'organiser le séjour des milliers de ressortissants étrangers dans nos établissements d’enseignement supérieur, qu’ils bénéficient ou non d’une bourse ARES
Ces équipes ont été invitées à contribuer à trois ateliers sur les thématiques suivantes :
- les problématiques liées au logement;
- les démarches administratives (commune, visa, mutuelle, banque, transport, etc.);
- l’intégration sociale et l’accompagnement des mobilités entrantes.
Les échanges de pratiques et d’expériences ont permis de faire émerger des pistes d’actions concrètes, mais aussi d’identifier des projets collaboratifs inter-établissements, porteurs de sens et susceptibles d’apporter des réponses durables aux défis rencontrés.
Pour Laurence Baras, Coordinatrice institutionnelle des Relations internationales à la Haute Ecole en Hainaut, "ces rencontres ont un aspect très pragmatique et nous permettent d'évoquer les mobilités entrantes avec des points de vue parfois différents, reflétant la diversité du travail de la coopération ou des relations internationales. Elles permettent une mise en commun et une occasion de mutualiser nos idées et nos bonnes pratiques, en vue de mutualiser nos outils. C’est un gain de temps et un gain de ressources. Nous réfléchissons également à des actions communes. Au niveau du Pôle Hennuyer dans lequel je siège, nous proposons par exemple une journée d’accueil des étudiants internationaux. A travers des ateliers thématiques, nous abordons des sujets liés aux chocs interculturels que peuvent engendrer ces mobilités internationales, aux barrières linguistiques, etc. Au final, pour les étudiants faisant un séjour en Belgique, peu importe la façon dont ils ont été préparés à l’origine, ils reçoivent à cette occasion une information qui est commune à tout le monde. Car après la lune de miel de l’arrivée en Belgique, viennent d’autres moments et d’autres sentiments plus complexes à gérer comme l’isolement et le blues, par rapport à sa famille, à son pays. Nous les préparons à cela.
Un projet commun pourrait éclore à partir de ce type de journée d’accueil. Aujourd'hui, nous pensons par exemple à un événement d’intégration. Celui-ci serait initié en amont, grâce à une application mettant en commun les étudiant·es internationaux par institution ou section de formation afin de pouvoir se présenter, en prévision de l’événement réel. Cet événement pourrait être thématique pour cibler les publics. Seraient également invités à cet événement, les cercles d’étudiants, les conseils d’étudiants, les ‘buddies’ étudiants et enseignants pour faciliter toutes formes de connexion et éviter au mieux toutes formes d’isolement."
