323.000. Voilà en moyenne le nombre de tonnes de tomates produites annuellement au Bénin. Si la culture de ce légume permet à une partie conséquente de la population de subsister, le pays enregistre un rendement de production plus faible qu’au Burkina-Faso notamment.
L’origine de cette situation est à trouver dans la présence de l’agent pathogène du flétrissement bactérien de la tomate « Ralstonia solanacearum ». Il peut être responsable de pertes de rendement représentant parfois 72% de la production. À cela s’ajoute l’inexistence d’un traitement efficace contre cette maladie. Seules la sélection et l’utilisation de variétés résistantes représentent une alternative crédible.
Le projet mis sur pied par l’HEPH-Condorcet, l’Université d’Abomey-Calavi et Eclosio vise à déterminer quelles variétés de tomates cultivées au Bénin sont susceptibles de résister à la maladie. Enfin, les conclusions de la recherche seront partagées lors d’un atelier avec les professionnels béninois du secteur de la tomate.
![Annuellement, le Bénin produit 323 000 tonnes de tomates](/system/files/styles/teaser_pays/private/2020-09/SYN-Desoignies_PHOTO-2020-09-21-15-12-59.jpg?h=e195b74d&itok=5q4zBTfg)
![Annuellement, le Bénin produit 323 000 tonnes de tomates](/system/files/styles/teaser_pays/private/2020-09/SYN-Desoignies_PHOTO-2020-09-21-15-12-59.jpg?h=e195b74d&itok=5q4zBTfg)
![Le "Ralstonia solanacearum" est à l'origine d'une diminution du rendement de la production.](/system/files/styles/teaser_pays/private/2020-09/SYN-Desoignies_PHOTO-2020-09-21-15-13-00%20%281%29.jpg?h=79e2c27a&itok=nGFV37ex)
![Le projet vise un accompagnement du secteur de la tomate.](/system/files/styles/teaser_pays/private/2020-09/SYN-Desoignies_PHOTO-2020-09-21-15-13-00.jpg?h=46884d1a&itok=7Lz5Ov0Q)