La lutte contre l’agent bactérien « Ralstonia solanacearum » au Bénin

Screening variétal et pratiques agroécologiques contre Rasltonia solanacearum en tomates
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323.000. Voilà en moyenne le nombre de tonnes de tomates produites annuellement au Bénin. Si la culture de ce légume permet à une partie conséquente de la population de subsister, le pays enregistre un rendement de production plus faible qu’au Burkina-Faso notamment. 

L’origine de cette situation est à trouver dans la présence de l’agent pathogène du flétrissement bactérien de la tomate « Ralstonia solanacearum ». Il peut être responsable de pertes de rendement représentant parfois 72% de la production. À cela s’ajoute l’inexistence d’un traitement efficace contre cette maladie. Seules la sélection et l’utilisation de variétés résistantes représentent une alternative crédible. 

Le projet mis sur pied par l’HEPH-Condorcet, l’Université d’Abomey-Calavi et Eclosio vise à déterminer quelles variétés de tomates cultivées au Bénin sont susceptibles de résister à la maladie. Enfin, les conclusions de la recherche seront partagées lors d’un atelier avec les professionnels béninois du secteur de la tomate. 

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