L’enseignement supérieur malgache n’a que peu bénéficié du budget de l’éducation durant plusieurs décennies. Ceci explique en partie ses faiblesses structurelles et sa difficile capacité à répondre aux besoins de la société malgache. Sur le plan pédagogique, il affiche des performances moyennes avec un taux d’abandon élevé en cours de cursus, un taux de réussite trop bas et des méthodes pédagogiques à moderniser. Le nombre de diplômés est insuffisant et leur répartition dans les différentes disciplines ne répond pas aux besoins du monde économique. En matière de recherche, les 8 centres de recherche emploient quelque 300 chercheurs et ingénieurs, mais faute de financement suffisant, très peu de recrutements sont possibles.
Ces divers constats ont amené l’ARES et l’Université d'Antananarivo (UA) à entamer un programme de coopération comprenant divers défis structurels et académiques à relever. Leur objectif ? Faire acquérir aux étudiants de l’UA des compétences pertinentes pour le développement du pays, y compris les qualités d'employabilité qui leur permettent d'intégrer une activité professionnelle adaptée aux besoins de la collectivité d’une part et la capacité de s’adapter aux inévitables changements futurs d’autre part.
Dans le cadre de projets de recherche et de formation, d’autres partenariats académiques ont été tissés au fil des années, notamment avec le Centre universitaire régional de la SAVA, l’Université d’Antsiranana et l’Université de Toliara.
À Madagascar, l’ARES et l’Université d’Antananarivo (UA) entretiennent un partenariat de type institutionnel depuis 2014. Il répond à la nécessité de renforcer l’offre de cette université, dans un contexte d’explosion du nombre d’étudiants et d’augmentation du nombre d’institutions privées.
Dans le cadre de projets de recherche et de formation, des partenariats sont également en cours avec le Centre universitaire régional de la SAVA et l’Université de Toliara et son Institut halieutique et des sciences marines.
