Après la banane plantain, le manioc est l’aliment le plus consommé par les Rwandais. Toute baisse de rendement est donc perçue comme une menace par les autorités qui, depuis de nombreuses années, s’inquiètent des effets dévastateurs engendrés par deux maladies virales, la mosaïque du manioc et la maladie de la tache brune.
Dans un premier temps, les travaux de recherche doivent identifier la diversité des infections virales.
Ensuite, les résultats des études de phytopathologie et de génétique serviront à la définition d’une stratégie globale pour le développement d'un système de semences durables.
Principales activités
- Soutien à une thèse de doctorat sur le manioc et à des recherches (niveau Master) similaires au Sud Kivu;
- Identification et développement de différents scénarii pour l’optimisation de la graine de manioc;
- Développement d’outils pour renforcer la chaine de production du manioc;
- Mise en place d’une stratégie de communication pour la diffusion des résultats et des recommandations;
- Analyse de la diversité génétique des virus affectant le manioc au Rwanda et en RDC;
- Développement d’outils de diagnostic pour la détection de virus et la certification de graines;
- Evaluation des traitements;
- Formations dans le cadre du Master "Crop Science" (UR).