Au Burkina Faso et au Bénin, les tiques se font nombreuses dans les troupeaux de bétail de la sous-région, et leur dissémination est favorisée par les transhumances internes et transfrontalières des troupeaux.
Le problème est que ces tiques sont responsables de transmission de maladies à la fois chez les animaux, et chez les éleveurs.
Malheureusement, il existe très peu de données sur l’épidémiologie et la connaissance de ces maladies. Les diagnostics sont donc insuffisants et une prise en charge adaptée est impossible. Chez l’humain, les symptômes de certaines de ces maladies sont souvent assimilés à ceux du paludisme.
Le projet ZooTicks réalisera le renforcement des capacités scientifiques et techniques des équipes partenaires au Burkina Faso et au Bénin. Il augmentera la connaissance de l’épidémiologie des maladies zoonotiques causées par des agents infectieux dont leur transmission avérée et/ou soupçonnée se fait par les tiques.
Ce travail fera en sorte de mieux comprendre la situation et les pratiques des communautés locales afin de mettre en place un modèle comprenant des mesures sanitaires.
- Co-construction et implication des éleveurs ;
- Étude a priori d’agents pathogènes transmis par les tiques – rickettsioses, borrelioses et babésioses ;
- Étude a priori de virus connus et étude sans a priori des pathogènes transmis par les tiques ;
- Évaluation de la circulation des agents pathogènes zoonotiques à tiques cher des patient.es présentant des symptômes paludéens ;
- Réalisation d’une recherche qualitative et ethnographique sur les représentations, pratiques, savoirs et stratégies de lutte contre les tiques et zoonoses à tiques dans les communautés d’éleveurs, qui sont liées aux enjeux de mobilité et de saisonnalité.