L’agriculture est un secteur stratégique dans le développement économique du Maroc. Il représente 15 à 20% du PIB et concerne 42% de la population marocaine vivant principalement en milieu rural.
Pour de nombreuses familles agricoles, les revenus issus de leurs exploitations ne suffisent pas à assurer un niveau de vie décent. Cette situation est particulièrement alarmante en milieu oasien qui se heurte à des contraintes majeures associées notamment au climat et à la qualité des sols.
Cette activité agricole contribue également à la stabilisation des populations dans des zones présahariennes, caractérisées par un équilibre agro-écologique fragile, en créant des emplois, surtout pour les femmes qui prennent en charge la plus grande partie de la chaine de production dattière et maraichère ainsi que des sous-produits du palmier dattier.
Désormais, les phoeniculteurs s’inquiètent de l’accroissement et de la surexploitation oasienne car cela pourrait engendrer des complications du fait de l’appauvrissement et de la salinisation des sols, un problème réel aujourd’hui.
Ce projet vise notamment à concevoir et formuler un compost enrichi en mycorhizes pour remédier à cet appauvrissement des sols, mais aussi à établir un modèle permettant de tester la viabilité économique de stations de compostage et d’identifier les conditions de durabilité. À terme, d’autres espaces oasiens marocains pourront bénéficier des résultats de ce projet.
- Évaluation du compost mycorhizé en station d’expérimentation ;
- Évaluation du compost mycorhizé sur parcelles de cultures en oasis, en collaboration avec les agriculteurs ;
- Réalisation d’une enquête socio-économique en relation avec le développement du projet ;
- Élaboration d’un modèle économique sur les produits de compostage/l’activité de production de compost et déclinaison en plan d’affaires ;
- Évaluation des impacts d’une activité de production et de commercialisation de compost sur la vie oasienne.
