Faire de l’aquaculture marocaine un secteur économique dynamique et durable.

(Re)dynamisation de l’aquaculture marocaine par la valorisation des ressources naturelles issues des arthropodes
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Actuellement, malgré un potentiel unique avec 3 500 km de littoral, et un soutien politique, l’aquaculture marocaine peine à jouer son rôle économique de premier plan. Ce projet propose une nouvelle voie de développement à ce secteur, tout en permettant de préserver la faune halieutique marocaine.

Ce projet entend également mettre en place une nouvelle agro-industrie liée à l’élevage des mouches soldats noires (BSF). Les protéines de ces BSF serviront à nourrir les poissons en aquaculture, tandis que les "sous-produits" de ces mouches seront exploités pour extraire de la chitine, une substance précieuse et utilisée pour créer de nouveaux matériaux respectueux de l'environnement marin.

Le projet réunit un consortium académique, institutionnel et industriel. Ensemble, ces acteurs vont associer leurs expertises pour développer l'élevage de BSF et la préparation de chitine, de chitosane et de nanochitines. Ces divers composants permettront de créer divers produits tels que des filets de pêche respectueux de l'environnement.

De son côté, l'UMONS évaluera également l'impact écologique de ces matériaux sur la vie marine au Maroc pour garantir des solutions durables.

Pour les deux coordinateurs, Jean-Marie Raquez (UMONS) et Mohammed Rhazi (Université Cadi Ayyad), "face à la pénurie des ressources halieutiques, l’essor d’une activité aquacole durable constitue, pour le Maroc, un moteur principal de création d’emplois. Notre travail proposera des produits compétitifs sur les secteurs d’avenir de farines d’insectes tout en étudiant l’intérêt des biodéchets, issus de l’élevage de ces insectes, pour la préparation de biomatériaux respectueux de l’environnement pour l’aquaculture. Cette stratégie favorise une double économie circulaire dédiée à la durabilité."

Principales activités
  • Renforcement des équipements et de l’infrastructure des laboratoires ;
  • Mise en place d’une stratégie de communication globale ;
  • Optimisation de la farine d’insecte à destination de l’élevage piscicole ;
  • Étude et recherche sur la chitine et ses produits dérivés ;
  • Création et organisation des séminaires digitaux de formations ;
  • Valorisation des résultats de recherche.

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