Une algue marine comme matière première pour la production d’un bioplastique

Bioplastiques et algoculture villageoise à Madagascar
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Madagascar est un pays dont les activités maritimes jouent un rôle primordial dans la vie sociale et économique des habitants. 

Pour les villageoises et villageois riverains du littoral, l’aquaculture est même devenue l’une des activités économiques les plus importantes, avec la production de la Cottonii, dont la carraghénane est extraite pour fabriquer des liants alimentaires et des cosmétiques.

Le projet va s’intéresser à une autre algue aquacultivable sur les rives malgaches, la Spinosum. Résistante et de croissance rapide, elle pourrait diversifier les sources de revenus des algocultrices et algoculteurs. L’objectif est donc d’évaluer et de tester, à l’échelle d’une unité-pilote sur Madagascar, le potentiel économique, social et environnemental de cette algue pour la confection de bioplastiques, c’est-à-dire des sacs et des films de paillage biodégradables. Dans cette optique, le projet contribue à renforcer les compétences malgaches pour soutenir la mise en fonction d’une nouvelle unité de recherche et développement spécialisée dans la production de bioplastiques dégradables à l’Université de Tuléar.

Principales activités
  • Mobilisation et implication des communautés villageoises pour assurer la production d’algues ;
  • Acquisition du matériel nécessaire à la transformation et à la production de bioplastiques et formation des techniciennes et techniciens ;
  • Démonstration de la faisabilité du procédé de fabrication de bioplastiques à base d’algues ;
  • Diffusion des connaissances nationalement et internationalement ;
  • Étude de la faisabilité scientifique et définition du modèle économique de la filière locale de production et de commercialisation de bioplastiques ;
  • Soutien à la réalisation de 3 thèses de doctorat dans les domaines de la chimie des matériaux, de la biochimie et de la socioéconomie.

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