Le 7 décembre dernier, a eu lieu le vernissage de l’exposition « Un pied ici, un pied là-bas : Bruxelles, carrefour des diasporas » auquel l’ARES était présente. Cette exposition est le résultat d’une collaboration entre des étudiants et étudiantes du master en communication culturelle et sociale (MACS) de l’IHECS et des stagiaires du programme de mobilité de l’ARES, impulsée par le département international de l’IHECS et soutenue par la Cellule de Solidarité Internationale de la Ville de Bruxelles.
L’exposition met en lumière la diversité culturelle de Bruxelles à travers des photos, des vidéos et des témoignages écrits et audio. Elle fait honneur aux différentes communautés et à leur impact sur la ville d’une façon parfois touchante, parfois révoltante, parfois légère. Son originalité tient aussi dans le traitement du sujet confié aux étudiant·e·s du master MACCS et aux 18 stagiaires du Sénégal, du Burkina Faso, de la République Démocratique du Congo, de Madagascar, du Maroc et du Vietnam, qui, en binôme, offrent un regard journalistique inédit, original et très abouti.
Venu·e·s à l’IHECS dans le cadre du programme de Mobilité de l’ARES pour renforcer leurs compétences dans les métiers de la communication et du journalisme, ces stagiaires laissent, avec cette exposition de productions médiatiques, une empreinte humaine et professionnelle forte de leur séjour en Belgique.
Un exemple ? Scannez le QR code ci-dessous et laissez-vous aller à l’écoute du documentaire audio de Trung Nghia Tran et Charlie Franssen. A 9 000 kilomètres d’Hanoï, comment Trung vit-il ce dépaysement ?
L’expérience de Trung Nghia Tran a eu les honneurs de la presse vietnamienne. Le Courrier du Vietnam, un magazine vietnamien publié en français, a fait écho à cette exposition soulignant la richesse de la diversité culturelle de Bruxelles et l’intérêt de ces travaux élaborés en binôme. Consulter l’article ici.
De son côté, Thomas Tasiaux, un étudiant de l’UCLouvain qui a visité l’exposition, « a été touché par les témoignages vus, lus et entendus et les expériences partagées dans ces travaux journalistiques. Avec les QR code, nous avions accès à du contenu audio ou vidéo. Je viens d’écouter une dame qui a un profil artistique et qui évoquait sa place, si particulière, tant en Belgique qu’au Togo. Elle a relevé la différence qui a dans ces deux cultures, ce qui est inhérent aux sociétés. Elle disait se sentir à côté, mais à côté de quoi ? Je ne suis que Belge, mais parler d’enracinement et d’interculturalité, cela veut dire quelque chose pour moi. »
Pour rappel, le programme de Mobilité de l’ARES dans les hautes-écoles et les écoles supérieures des arts vise le renforcement des capacités du personnel d’institutions des 29 pays de la coopération au développement à travers la réalisation de stages, de formations ou d’ateliers en Belgique. Ces mobilités concernent les jeunes diplômé·es, les enseignant·es et professionnel·les de terrain d’institutions partenaires des établissements d’enseignement supérieurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles.